Seeing mortal danger in a superpower Europe

William Pfaff with another excellent contribution to the transatlantic debate. Well worth the read.

France is systematically denigrated, as to a lesser extent is Germany – Germany is thought salvageable, or open to intimidation, once Chancellor Gerhard Schroeder is gone. France is portrayed as suffering from “a profound pathology,” and America’s enemy. In Washington power-corridor leaks to the press, in neo-conservative magazines and on the Internet, France is said to be driven by hatred, national vanity and the personal vanity of Jacques Chirac, and as allied with the radical Arab world out of fear of France’s unassimilated Muslim population.

It is described as incorrigibly and dangerously anti-Semitic. The French, like the Germans (the Daniel Goldhagen argument), are described as instinctively anti-Semitic and culturally disposed to totalitarianism.

France even is “not a Western country anymore” since in “many” cities “no teenage girl can go out in the evening, at least without a full burqa.” (These quotes are from the neo-con Web site www.FrontPageMagazine.com, whose contributors include quite well-known figures, including some from the political right in France itself).

This kind of nonsense sets the tone. Few Americans acknowledge any intellectual or moral weight or merit on the “old” European side, and certainly not on that of France.

Only one person in the Bush administration has acknowledged a European intellectual challenge, and she is National Security Advisor Condoleezza Rice. Speaking in London last week , she made a reasoned condemnation of an international system of multipolarity, and implicitly of the “efficacious multilateralism” (the EU’s term) that Europe defends.

She said multipolarity is outmoded, in the past “a necessary evil that sustained the absence of war but did not promote the triumph of peace.” Something different, under American leadership, must take its place.

The argument, however, is not only a European-American one. It is an American-American debate.

How easy it was for the US to become somewhat hostile to France. And how much anti-Americanism do I come across in Europe? Lots. How much more of a step is it to go from anti-France to anti-European, or to go from anti-American to yet colder relations?


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One response to “Seeing mortal danger in a superpower Europe”

  1. Kevin avatar
    Kevin

    Pepe Le Pew en français: ça pue !

    Permettez-moi de vous racconter un fait qu’illustre bien un trait de caractère typique des Français et leur tendence à la diffamation gratuite lorsqu’ils se sentent la cible de plaisanteries. En 1945, le célèbre créateur de dessins animés nord-américain Chuck Jones lança le personnage Pépé le putois ( Pepe Le Pew en anglais), dessin qui a fait un immense succès et qui lui vallut même un Oscar en 1949. Il s’agissait d’un putois perpétuellement en quête de femelles, très collant, très teigneux et surtout avec un indéfectible accent français ( “don’t you love my French accent, Mademoiselle ? “). Depuis son apparition, Pépé a été toujours identifié comme étant un “putois français” et ceci dans le monde entier. Selon les caracteristiques du personnage, rien de plus normal. Décidement, Pépé le putois il est vraiment “odor-able” !
    Et pourtant, le saviez-vous qu’en France les versions françaises de ce dessin ont été modifiées en sorte à faire Pépé Le Pew apparaître avec un accent… italien ??? tiens, tiens…un accent italien ? mais c’est pas logique ! pourtant c’est vrai ! on peut bien se poser la question: et pourquoi pas avec un accent anglais, par exemple? qu’ont-ils, les Italiens, à avoir là -dedans ?
    Vous avez dit malhonnête ?
    Eh oui, c’est totalement illogique que Pépé le putois ait un accent italien car le personnage n’a rien à voir ni avec les Italiens ni avec l’Italie. Et pourquoi pas? parce que à part son tout à fait reconnaisable accent français – dans les versions en V.O. et autres que la française, naturellement – Pépé Le Pew circule dans des décors qui rappelent indubitablement la France et fait preuve de moeurs qui rappellent à son tour les moeurs des Français. Dans tous ses dessins, on y voit toujours la tour Eiffel, l’Arc du Triomphe et d’autres monuments de Paris, des anciens gendarmes français par ci par là , des enseignes en “franglais” qui nous font marrer, sans parler de son éternelle idée fixe sur “l’amour, toujours l’amour” et encore une pléthore d’autres éléments de la culture hexagonale. Enfin, plus français, tu meurs !!
    Cependant les Français ont décidé de ne pas donner un accent anglais à Pépé (on craint toujours de se mettre de travers avecs les Anglo-Saxons, n’est-ce pas ?) mais un accent italien ! vous avez dit diffamation gratuite envers ses voisins? et puis alors ? avoir donné un accent italien à Pépé Le Pew est absolumment insensé, voire immoral. Et puis alors ? ne savez-vous pas que la moralité n’a jamais eu la moindre importance pour les compatriotes de Pépé? Les coups tordus, Messieurs, c’est notre règle et nous avons l’Histoire derrière nous pour l’attester, disent-ils. Même en temps d’”Union Sacrée Européenne” rien ne change de ce côté-là .
    Au fait, ce qui compte pour les Français c’est cet inlassable exaltation de soi, encore mieux si elle vient enveloppée d’une somptueuse manie de grandeur. C’est l’éternel culte au frivole, à la légèreté, coûte que coûte. Oh, qu’ils adorent s’enivrer d’eux-mêmes – à la folie. En plus, ils le font sans la moindre peur du ridicule pour autant.

    Ce genre de comportement peut nous paraître immoral, mais pourtant lorsqu’il s’agit des Français il est mathematique. Vous pouvez même en faire l’expérience: jettez donc un sac d’ordures dans la maison d’un Français quelconque et observez. Aussitôt qu’il l’aura découvert, il va prendre le sac avec beaucoup de précaution pour ensuite le jetter… chez son voisin! même si celui-ci n’y est pour rien. D’accord, c’est immoral mais… et puis alors ?